Leïla les jours
Gallimard jeunesse / 2005
Auteur·rice : Pierre-Marie Beaude
Premières lignes …
« Moktar disait qu’il m’avait trouvé sur la plage. Ma tête était ballottée par les vagues qui venaient mourir sur le sable; j’étais à moitié noyé.
Je n’ai jamais aimé Moktar. Et je crois qu’il avait inventé cette histoire pour que je le reconnaisse toute ma vie comme mon bienfaiteur. Souvent, dans ses colères, il criait que j’étais un ingrat, et que s’il avait su, il m’aurait laissé boire toute l’eau de la mer. Chaque fois que je lui posais une question sur mon passé, il me débitait cette étrange histoire de la plage, toujours pareille. Une vraie rengaine. Mais je voyais bien dans ses yeux qu’il me cachait quelque chose, et qu’il y prenait du plaisir… »
Résumé
A douze ans, Soufiane parvient à échapper à son maître tyrannique, et il trouve refuge à Tineguine, village balayé par les vents du désert. Là, il s’attache à Fatou, fillette aveugle, méprisée par sa famille, à qui il donne le nom de Leïla. « Je voudrais qu’on se marie, lui dit-elle. » Mais un jour, elle lui apprend que sa famille quitte le village et qu’ils ne se reverront jamais. Elle a neuf ans, il en a quinze. Soufiane n’a plus dès lors qu’un désir : retrouver Leïla, et l’épouser.
Critique
C’est un livre magnifique, que l’on ne peut plus quitter quand on l’a commencé. Les pages à Tineguine en particulier, au rythme des caravanes et des tempêtes de sable, nous emportent dans un monde hors du temps. Et les phrases courtes et limpides s’égrainent comme le sable du désert.
Ce roman, c’est la quête de Soufiane, quête du bonheur par deux fois perdu : sa mère qu’il n’a pas connue et dont il rêve sans cesse, et la petite Leîla, légère comme un oiseau, et dont il ne comprend qu’après son départ tout ce qu’elle représentait pour lui.
Un roman qui se termine comme un conte de fée : le bonheur est au bout du chemin, aussi dur que celui-ci ait été, à condition d’y croire très fort, et de tout faire pour l’obtenir, même verser le sang.
Pistes d’écriture
Piste 1
Abdou fouille inlassablement le sable de la bibliothèque, à la recherche du livre bleu, étincelant comme la mer. Un jour enfin, il le retrouve. Soufiane raconte.
Piste 2
« Leïla a voulu refaire tous les chemins autour du village. Je lui ai raconté, comme avant, ce que je voyais. J’ai recherché le mur où elle avait sa cache, je lui ai raconté comment je l’avais découverte ; nous ne l’avons pas retrouvée, le mur était enseveli sous plusieurs mètres de sable. Je lui ai reparlé des lunettes qu’elle avait chipées à Mbarek, elle a ri. ». p. 150
Ecrivez cette scène en faisant dialoguer les personnages.
HORS THEME COUP DE COEUR
« Moktar disait qu’il m’avait trouvé sur la plage. Ma tête était ballottée par les vagues qui venaient mourir sur le sable; j’étais à moitié noyé.
Je n’ai jamais aimé Moktar. Et je crois qu’il avait inventé cette histoire pour que je le reconnaisse toute ma vie comme mon bienfaiteur. Souvent, dans ses colères, il criait que j’étais un ingrat, et que s’il avait su, il m’aurait laissé boire toute l’eau de la mer. Chaque fois que je lui posais une question sur mon passé, il me débitait cette étrange histoire de la plage, toujours pareille. Une vraie rengaine. Mais je voyais bien dans ses yeux qu’il me cachait quelque chose, et qu’il y prenait du plaisir… »
Résumé
A douze ans, Soufiane parvient à échapper à son maître tyrannique, et il trouve refuge à Tineguine, village balayé par les vents du désert. Là, il s’attache à Fatou, fillette aveugle, méprisée par sa famille, à qui il donne le nom de Leïla. « Je voudrais qu’on se marie, lui dit-elle. » Mais un jour, elle lui apprend que sa famille quitte le village et qu’ils ne se reverront jamais. Elle a neuf ans, il en a quinze. Soufiane n’a plus dès lors qu’un désir : retrouver Leïla, et l’épouser.
Critique
C’est un livre magnifique, que l’on ne peut plus quitter quand on l’a commencé. Les pages à Tineguine en particulier, au rythme des caravanes et des tempêtes de sable, nous emportent dans un monde hors du temps. Et les phrases courtes et limpides s’égrainent comme le sable du désert.
Ce roman, c’est la quête de Soufiane, quête du bonheur par deux fois perdu : sa mère qu’il n’a pas connue et dont il rêve sans cesse, et la petite Leîla, légère comme un oiseau, et dont il ne comprend qu’après son départ tout ce qu’elle représentait pour lui.
Un roman qui se termine comme un conte de fée : le bonheur est au bout du chemin, aussi dur que celui-ci ait été, à condition d’y croire très fort, et de tout faire pour l’obtenir, même verser le sang.
Pistes d’écriture
Piste 1
Abdou fouille inlassablement le sable de la bibliothèque, à la recherche du livre bleu, étincelant comme la mer. Un jour enfin, il le retrouve. Soufiane raconte.
Piste 2
« Leïla a voulu refaire tous les chemins autour du village. Je lui ai raconté, comme avant, ce que je voyais. J’ai recherché le mur où elle avait sa cache, je lui ai raconté comment je l’avais découverte ; nous ne l’avons pas retrouvée, le mur était enseveli sous plusieurs mètres de sable. Je lui ai reparlé des lunettes qu’elle avait chipées à Mbarek, elle a ri. ». p. 150
Ecrivez cette scène en faisant dialoguer les personnages.
HORS THEME COUP DE COEUR
Collection Scripto
8 euros
8 euros
2006
Aventure
Roman