J'aime pas le lundi
L'école des loisirs / 2010
Auteur·rice : Jérôme Lambert
Le contenu
Cela commence par un réveil brutal un lundi matin dans un cours de SVT et cela finit cinq jours plus tard dans une bulle douce sur les marches d’une maison remplie de gens souriants.
Ainsi va la vie de Lucien Lemeur, élève fantôme parmi 34 collégiens, qui, lorsque l’on fait sa connaissance au début de cette histoire, se sent bien seul au monde. Il a peu d’amis, un seul en fait, Basile dit Croûton qu’il connaît depuis le CP. Sinon c’est le désert. Lucien n’aime pas le lundi, n’aime pas le collège, n’aime pas les profs ni la CPE, n’aime pas les endives au jambon. Mis à la porte du cours de SVT, il passe le temps en permanence en dressant la liste de ce qu’il n’aime pas.
Pourtant la semaine qui s’annonce bien morne, copier-coller de toutes les autres, va lui réserver quelques surprises. Tout commence lorsqu’il heurte de plein fouet la grande Fatou, la terreur du collège, grande et magistrale, avec laquelle mieux vaut pourtant prendre ses distances si l’on veut survivre. De cette rencontre brutale va naître une correspondance singulière entre Fatou et Lucien, qui s’envoient des mots de désamour. Lucien survit, s’accroche, pense à Fatou, se confie à sa grand-mère, grande spécialiste des salades César, apprend que lorsque ses parents se sont connus, ils ne pouvaient pas se voir. Tout cela mijote dans sa tête, fourmille dans son corps. Désamour ? Amour ? Comment faire la part des choses et y voir plus clair dans la confusion de ses sentiments ?
Jérôme Lambert signe là un très joli roman sur les affres de l’adolescence, le premier amour et l’impression de ne pas trouver sa place dans un monde qui va trop vite, où l’on se sent décalé. Le jeune narrateur dit tout cela avec élégance, dans une sorte d’autodérision et de nonchalance un peu distante, derrière lesquelles il dissimule son malaise et sa solitude. La langue est belle, ciselée, inventive ; les mots touchent, accrochent, toujours justes et forts.
Pistes d'écriture
Piste 1 : Lucien Lemeur n'aime pas le lundi.
Et vous ? Y a-t-il un jour de la semaine que vous n'aimez pas beaucoup. Expliquez pourquoi.
Piste 2 : Lucien et Fatou s'envoient des listes de ce qu'ils aiment et ce qu'ils n'aiment pas.
Dressez à votre tout deux listes : J'aime / J'aime pas.
Vous pouvez développer ensuite l'une des choses que vous aimez ou n'aimez pas.
Cela commence par un réveil brutal un lundi matin dans un cours de SVT et cela finit cinq jours plus tard dans une bulle douce sur les marches d’une maison remplie de gens souriants.
Ainsi va la vie de Lucien Lemeur, élève fantôme parmi 34 collégiens, qui, lorsque l’on fait sa connaissance au début de cette histoire, se sent bien seul au monde. Il a peu d’amis, un seul en fait, Basile dit Croûton qu’il connaît depuis le CP. Sinon c’est le désert. Lucien n’aime pas le lundi, n’aime pas le collège, n’aime pas les profs ni la CPE, n’aime pas les endives au jambon. Mis à la porte du cours de SVT, il passe le temps en permanence en dressant la liste de ce qu’il n’aime pas.
Pourtant la semaine qui s’annonce bien morne, copier-coller de toutes les autres, va lui réserver quelques surprises. Tout commence lorsqu’il heurte de plein fouet la grande Fatou, la terreur du collège, grande et magistrale, avec laquelle mieux vaut pourtant prendre ses distances si l’on veut survivre. De cette rencontre brutale va naître une correspondance singulière entre Fatou et Lucien, qui s’envoient des mots de désamour. Lucien survit, s’accroche, pense à Fatou, se confie à sa grand-mère, grande spécialiste des salades César, apprend que lorsque ses parents se sont connus, ils ne pouvaient pas se voir. Tout cela mijote dans sa tête, fourmille dans son corps. Désamour ? Amour ? Comment faire la part des choses et y voir plus clair dans la confusion de ses sentiments ?
Jérôme Lambert signe là un très joli roman sur les affres de l’adolescence, le premier amour et l’impression de ne pas trouver sa place dans un monde qui va trop vite, où l’on se sent décalé. Le jeune narrateur dit tout cela avec élégance, dans une sorte d’autodérision et de nonchalance un peu distante, derrière lesquelles il dissimule son malaise et sa solitude. La langue est belle, ciselée, inventive ; les mots touchent, accrochent, toujours justes et forts.
Pistes d'écriture
Piste 1 : Lucien Lemeur n'aime pas le lundi.
Et vous ? Y a-t-il un jour de la semaine que vous n'aimez pas beaucoup. Expliquez pourquoi.
Piste 2 : Lucien et Fatou s'envoient des listes de ce qu'ils aiment et ce qu'ils n'aiment pas.
Dressez à votre tout deux listes : J'aime / J'aime pas.
Vous pouvez développer ensuite l'une des choses que vous aimez ou n'aimez pas.
Neuf
8,50 euros
8,50 euros
2011
Roman