Vendredi ou la vie sauvage
Gallimard jeunesse / 2012
Auteur·rice : Michel Tournier
Les premières lignes
« A la fin de l’après-midi du 29 septembre 1759, le ciel noircit tout à coup dans la région de l’archipel Juan Fernandez, à six cents kilomètres environ au large du Chili. L’équipage de La Virginie se rassembla sur le pont pour voir les petites flammes qui s’allumaient à l’extrémité des mâts et des vergues du navire. C’était des feux Saint-Elme, un phénomène dû à l’électricité atmosphérique et qui annonce un violent orage. Heureusement, La Virginie sur laquelle voyageait Robinson n’avait rien à craindre, même de la plus forte tempête.»
Le contenu
Septembre 1759. Suite au naufrage de La Virginie, Robinson échoue sur une île déserte non loin des côtes du Chili. Face à une nature hostile et du fait de cette soudaine solitude, il apparaît bien souvent las et mélancolique. L’instinct de survie étant néanmoins le plus fort, il entreprend de reconstruire sur l’île un semblant de civilisation. La rencontre avec un indien araucan qu’il baptise Vendredi, va de nouveau bouleverser non seulement la vie mais également les valeurs morales de Robinson…
Michel Tournier signe avec ce roman devenu un classique de la littérature jeunesse une fable poétique et philosophique. Les lieux ont beau être restreints, le nombre de personnages réduit à son minimum, à travers la forte et intime relation qui unit Vendredi et Robinson, l’auteur parvient à traiter tout à la fois d’une nature originelle, d’amitié, de religion et amène le lecteur -jeune et moins jeune- à réfléchir à la notion de civilisation : est-elle nécessairement liée à une militarisation ? L’homme est-il naturellement violent ?
Voici le récit d’une aventure humaine à découvrir ou à relire !
Hélène Dargagnon
« A la fin de l’après-midi du 29 septembre 1759, le ciel noircit tout à coup dans la région de l’archipel Juan Fernandez, à six cents kilomètres environ au large du Chili. L’équipage de La Virginie se rassembla sur le pont pour voir les petites flammes qui s’allumaient à l’extrémité des mâts et des vergues du navire. C’était des feux Saint-Elme, un phénomène dû à l’électricité atmosphérique et qui annonce un violent orage. Heureusement, La Virginie sur laquelle voyageait Robinson n’avait rien à craindre, même de la plus forte tempête.»
Le contenu
Septembre 1759. Suite au naufrage de La Virginie, Robinson échoue sur une île déserte non loin des côtes du Chili. Face à une nature hostile et du fait de cette soudaine solitude, il apparaît bien souvent las et mélancolique. L’instinct de survie étant néanmoins le plus fort, il entreprend de reconstruire sur l’île un semblant de civilisation. La rencontre avec un indien araucan qu’il baptise Vendredi, va de nouveau bouleverser non seulement la vie mais également les valeurs morales de Robinson…
Michel Tournier signe avec ce roman devenu un classique de la littérature jeunesse une fable poétique et philosophique. Les lieux ont beau être restreints, le nombre de personnages réduit à son minimum, à travers la forte et intime relation qui unit Vendredi et Robinson, l’auteur parvient à traiter tout à la fois d’une nature originelle, d’amitié, de religion et amène le lecteur -jeune et moins jeune- à réfléchir à la notion de civilisation : est-elle nécessairement liée à une militarisation ? L’homme est-il naturellement violent ?
Voici le récit d’une aventure humaine à découvrir ou à relire !
Hélène Dargagnon
5,50 euros
Collection Folio junior
Collection Folio junior
2014, 2015
3è / Lycée
Aventure
Roman