Les premières lignes

« IL ETAIT UNE FOIS,MOI. 14 ans, 1,65m,58kg, une humaine du genre féminin. Tour de poitrine ? Vraiment rien à signaler : c'est génétique, maman a le même. Je ne suis pas du genre à faire tourner les têtes. Je n'ai pas non plus de jambes de gazelle, ni une tignasse de gitane. Je danse comme un balai et je déteste le maquillage, le shopping, les magazines et, par dessus-tout, la manucure. […] Vous l'aurez compris : à la base, j'étais très mal partie dans ma vie sentimentale. Je ne sais pas pourquoi, mais les garçons ont toujours plus envie de me taper dans le dos que de m'embrasser. En plus, je m'appelle Frédérique. C'est vraiment pathétique. »

Le contenu

Effectivement, au démarrage, l'adolescence de Frédérique semble bien compliquée. Après avoir longtemps cru aux contes de fée et à Cendrillon, la puberté a tout effacé... Finis l'attente du prince charmant, l'espoir de le voir arriver sur son beau cheval blanc... malgré les efforts de ses copines pour la relooker, les siens pour paraître féminine, rien n'y fait. Le skate reste sa priorité, même si elle rêve toujours de son premier baiser.
Les choses s'annoncent mal quand elle part en vacances en Normandie à Clémence, chez ses grands-parents, car son grand-père est malade. Passer l'été dans un « trou normand » ne lui dit rien, mais les découvertes au sein de cette famille, pleine de cousins et cousines, d'une marraine jusque -là inconnue, seront bien plus marquantes que Frédérique ne l'avait imaginé...


Grâce à Frédérique, qui se sent différente car pas assez  « fille », nous suivons le parcours d'une adolescente mal dans sa peau, fragile, mais qui avance vers une certaine maturité. Les événements familiaux la mettront face à la mort, à la douleur des adultes, aux secrets bien enfouis d'une famille... Rien de tel pour grandir très vite et se découvrir.

Stéphanie François