bernard Clavel
Auteur
ernard Clavel est né le 29 mai 1923 à Lons-le-Saunier, au fond d’un grand jardin où peinaient son père ancien boulanger et sa mère fleuriste. Enfant rêveur et peu studieux, il quitte l’école à quatorze ans pour entrer en apprentissage chez un pâtissier de Dole. Les deux années qu’il passera sous la coupe d’un patron injuste et brutal le marqueront profondément, faisant de lui un éternel révolté.
Du fournil à l’usine de lunettes, du vignoble à la forêt, de la baraque de lutte à l’atelier de reliure, de la sécurité sociale à la presse écrite et parlée, il connaîtra bien des métiers qui constituent “ ses universités ”, un peu comme London, qui l’a tant fait rêver, ou Gorki à qui André Maurois devait le comparer dès ses premiers livres.
Sans aide, sans conseiller, sans véritable maître, dès l’adolescence, il peint et écrit, songeant en secret au jour où il pourra se consacrer totalement à l’art. Personne ne prend au sérieux cet autodidacte qui se croit artiste. Il détruit plusieurs romans et de nombreux poèmes et nouvelles avant que René Julliard ne se décide à publier L’Ouvrier de la nuit, en 1956. Cette publication lui permettra de rencontrer Jacques Peuchmaurd qui deviendra, au plein sens du terme, son directeur littéraire. Encouragé dès lors par Reverzy, Lanoux, Bachelard, Gabriel Marcel, Hervé Bazin, Marcel Aymé et quelques autres écrivains, il poursuit une œuvre qui s’impose peu à peu. En quarante ans, il publie près de quatre-vingt-dix livres qui seront traduits dans une vingtaine de pays. Certains de ses romans connaissent des tirages qui atteignent plusieurs millions d’exemplaires pour la seule langue française.
Bernard Clavel a reçu plus de 20 prix littéraires dont le Prix Goncourt pour Les Fruits de l’hiver, les Grand Prix de la Ville de Paris et de la Ville de Bordeaux pour l’ensemble de son œuvre, le Prix des Maisons de la Presse…
Elu à l’académie Goncourt en 1971 au couvert de Jean Giono, il démissionne en 1977, trop pris par l’écriture pour consacrer tant de temps à la lecture, et plus à l’aise dans les grands espaces que dans les salons où se nouent les intrigues.
Le cinéma et la télévision ont largement puisé dans son œuvre. Enseignants et universitaires sont nombreux à se pencher sur ses contes et poèmes pour enfants, mais aussi sur ses romans qui passionnent les adolescents tout autant que les adultes.
Épris de justice et de paix, Bernard Clavel participe à bien des combats, s’efforçant de rester toujours fidèle à l’esprit de ses maîtres, Romain Rolland, Gandhi, Tolstoï, Louis Lecoin, Maurice Lelong, Gilbert Cesbron, Jean Giono, Jean Guéhenno, Casamayor.
Du fournil à l’usine de lunettes, du vignoble à la forêt, de la baraque de lutte à l’atelier de reliure, de la sécurité sociale à la presse écrite et parlée, il connaîtra bien des métiers qui constituent “ ses universités ”, un peu comme London, qui l’a tant fait rêver, ou Gorki à qui André Maurois devait le comparer dès ses premiers livres.
Sans aide, sans conseiller, sans véritable maître, dès l’adolescence, il peint et écrit, songeant en secret au jour où il pourra se consacrer totalement à l’art. Personne ne prend au sérieux cet autodidacte qui se croit artiste. Il détruit plusieurs romans et de nombreux poèmes et nouvelles avant que René Julliard ne se décide à publier L’Ouvrier de la nuit, en 1956. Cette publication lui permettra de rencontrer Jacques Peuchmaurd qui deviendra, au plein sens du terme, son directeur littéraire. Encouragé dès lors par Reverzy, Lanoux, Bachelard, Gabriel Marcel, Hervé Bazin, Marcel Aymé et quelques autres écrivains, il poursuit une œuvre qui s’impose peu à peu. En quarante ans, il publie près de quatre-vingt-dix livres qui seront traduits dans une vingtaine de pays. Certains de ses romans connaissent des tirages qui atteignent plusieurs millions d’exemplaires pour la seule langue française.
Bernard Clavel a reçu plus de 20 prix littéraires dont le Prix Goncourt pour Les Fruits de l’hiver, les Grand Prix de la Ville de Paris et de la Ville de Bordeaux pour l’ensemble de son œuvre, le Prix des Maisons de la Presse…
Elu à l’académie Goncourt en 1971 au couvert de Jean Giono, il démissionne en 1977, trop pris par l’écriture pour consacrer tant de temps à la lecture, et plus à l’aise dans les grands espaces que dans les salons où se nouent les intrigues.
Le cinéma et la télévision ont largement puisé dans son œuvre. Enseignants et universitaires sont nombreux à se pencher sur ses contes et poèmes pour enfants, mais aussi sur ses romans qui passionnent les adolescents tout autant que les adultes.
Épris de justice et de paix, Bernard Clavel participe à bien des combats, s’efforçant de rester toujours fidèle à l’esprit de ses maîtres, Romain Rolland, Gandhi, Tolstoï, Louis Lecoin, Maurice Lelong, Gilbert Cesbron, Jean Giono, Jean Guéhenno, Casamayor.