Elodie Fraysse
Illustrateur
Diplômée de l'école Supinfocom en 2006, Elodie travaille d'abord pendant quelques années dans le dessin animé, sa première passion.
Mais depuis le début 2011, elle a troqué sa souris d'ordinateur contre des crayons et des pinceaux pour se consacrer principalement à l'illustration jeunesse, son rêve de petite fille !
Mais depuis le début 2011, elle a troqué sa souris d'ordinateur contre des crayons et des pinceaux pour se consacrer principalement à l'illustration jeunesse, son rêve de petite fille !
Aliénor la princesse qui voulait devenir chevalier, de Nancy Guilbert et Elodie Fraysse, Les P’tits totems éditions, septembre 2011 15 euros
Aliénor porte un prénom de princesse et une couronne sur sa chevelure rousse. Ses yeux malicieux sont verts, sa robe est bleue et ses chaussettes à rayures vertes et blanches lui tombent sur les chevilles. Son fidèle compagnon est un joli petit chat tout blanc.
Elle vit au château des Mille Vents, en compagnie de quatre frères qui s’entraînent pour devenir chevaliers et qui n’imaginent pas que leur sœur pourrait, elle aussi, être une combattante.
« Toi ? Tu plaisantes ! Retourne à tes poupées !
- Les filles n’ont aucun sens de l’orientation, tu ne saurais où aller !
- Tu ne sais pas tenir une épée !
- Ni même combattre un garde armé ! »
Lui disent-ils en chœur quand elle leur annonce son désir de participer elle aussi à la mission : délivrer le prince Enguerrand, retenu prisonnier par le roi Guillaume, ennemi du royaume.
Devant ces quolibets unanimes, Aliénor ne désarme pas et se débrouillera seule, à sa manière.
Prenant son sac à dos, elle se lance à l’aventure, trouve sans peine la prison du prince, vient à bout des gardes et du dragon qui veille sur le prisonnier. Tout cela, sans dégainer la moindre épée, sans verser une goutte de sang, et toujours avec le sourire.
La force n’est pas le seul moyen de parvenir à ses fins. Il existe des méthodes beaucoup plus subtiles et plus efficaces. La fine mouche Aliénor l’a très bien compris !
Un joli album qui combat avec humour et malice les clichés sexistes et prouve, une fois de plus, que les princesses des contes ont bien changé. Elles ne sont plus des nunuches passives, mais de jeunes filles pleines d’énergie, de ressources et d’intelligence.
Aliénor porte un prénom de princesse et une couronne sur sa chevelure rousse. Ses yeux malicieux sont verts, sa robe est bleue et ses chaussettes à rayures vertes et blanches lui tombent sur les chevilles. Son fidèle compagnon est un joli petit chat tout blanc.
Elle vit au château des Mille Vents, en compagnie de quatre frères qui s’entraînent pour devenir chevaliers et qui n’imaginent pas que leur sœur pourrait, elle aussi, être une combattante.
« Toi ? Tu plaisantes ! Retourne à tes poupées !
- Les filles n’ont aucun sens de l’orientation, tu ne saurais où aller !
- Tu ne sais pas tenir une épée !
- Ni même combattre un garde armé ! »
Lui disent-ils en chœur quand elle leur annonce son désir de participer elle aussi à la mission : délivrer le prince Enguerrand, retenu prisonnier par le roi Guillaume, ennemi du royaume.
Devant ces quolibets unanimes, Aliénor ne désarme pas et se débrouillera seule, à sa manière.
Prenant son sac à dos, elle se lance à l’aventure, trouve sans peine la prison du prince, vient à bout des gardes et du dragon qui veille sur le prisonnier. Tout cela, sans dégainer la moindre épée, sans verser une goutte de sang, et toujours avec le sourire.
La force n’est pas le seul moyen de parvenir à ses fins. Il existe des méthodes beaucoup plus subtiles et plus efficaces. La fine mouche Aliénor l’a très bien compris !
Un joli album qui combat avec humour et malice les clichés sexistes et prouve, une fois de plus, que les princesses des contes ont bien changé. Elles ne sont plus des nunuches passives, mais de jeunes filles pleines d’énergie, de ressources et d’intelligence.
2012