Sables émouvants
Milan / 2001
Auteur·rice : Thomas Scotto
Illustrateur·rice : Eric Battut
Faits & gestes :
Sables émouvants, pour un album qui l’est tout autant.
Un titre troublant, presqu’un peu inquiétant, une couverture au fond noir…
Sur cette couverture, un petit garçon, assis sur un mur de pierres multicolores,
une fleur-cœur démesurée, fissurée, qui pousse sur ce mur
et les lettres du titre derrière le noir, multicolores elles aussi.
Dans la nuit, il y a des lueurs, des éclats ténus et obstinés qui font penser à l’absence.
L’absence d’un être cher. Où peut-être une présence, une autre forme de présence.
Ce petit garçon cherche des signes, entre tristesse et questions, entre colère et espoir, il se raconte des histoires, il ne faut pas laisser les larmes les raconter à sa place.
Il revient toujours auprès de ce vieux mur. Un jour, il veut même le recouvrir
avec le sable des dunes pour ne plus voir le mur de celui qui ne revient pas, pour enfouir son chagrin. Mais non, le chagrin ne s’enfouit pas, le vent disperse le sable
et le sable pique les yeux… C’est bon de pleurer un peu…
Signes particuliers :
Magistralement illustré, cet album au texte d’une grande pureté, laisse des silences blancs, des vides pour les profondes émotions, celles de chacun en particulier.
Entre la gravité du sujet et les couleurs franches et chaudes des illustrations,
il y a un fil tendu pour avancer en équilibre, de l’inquiétude vers un deuil possible.
Ce chemin frêle passe par des secrets, des solitudes, des errances et des doutes,
des paroles à l’absent, des visions…, « c’est bien normal ».
Ce vieux mur, qu’est-ce que c’est ? Un lien personnel et unique pour se souvenir,
une représentation à qui on peut s’adresser sur tous les tons, une petite chose matérielle qui contient toute une vie ? Un symbole de l’absent, entre terre et inconnu, entre-deux mondes, un mur qu’il faudra franchir, mais pas avant d’avoir grandi un peu…
A partir de 6 ans.
Valérie Négrel
Sables émouvants, pour un album qui l’est tout autant.
Un titre troublant, presqu’un peu inquiétant, une couverture au fond noir…
Sur cette couverture, un petit garçon, assis sur un mur de pierres multicolores,
une fleur-cœur démesurée, fissurée, qui pousse sur ce mur
et les lettres du titre derrière le noir, multicolores elles aussi.
Dans la nuit, il y a des lueurs, des éclats ténus et obstinés qui font penser à l’absence.
L’absence d’un être cher. Où peut-être une présence, une autre forme de présence.
Ce petit garçon cherche des signes, entre tristesse et questions, entre colère et espoir, il se raconte des histoires, il ne faut pas laisser les larmes les raconter à sa place.
Il revient toujours auprès de ce vieux mur. Un jour, il veut même le recouvrir
avec le sable des dunes pour ne plus voir le mur de celui qui ne revient pas, pour enfouir son chagrin. Mais non, le chagrin ne s’enfouit pas, le vent disperse le sable
et le sable pique les yeux… C’est bon de pleurer un peu…
Signes particuliers :
Magistralement illustré, cet album au texte d’une grande pureté, laisse des silences blancs, des vides pour les profondes émotions, celles de chacun en particulier.
Entre la gravité du sujet et les couleurs franches et chaudes des illustrations,
il y a un fil tendu pour avancer en équilibre, de l’inquiétude vers un deuil possible.
Ce chemin frêle passe par des secrets, des solitudes, des errances et des doutes,
des paroles à l’absent, des visions…, « c’est bien normal ».
Ce vieux mur, qu’est-ce que c’est ? Un lien personnel et unique pour se souvenir,
une représentation à qui on peut s’adresser sur tous les tons, une petite chose matérielle qui contient toute une vie ? Un symbole de l’absent, entre terre et inconnu, entre-deux mondes, un mur qu’il faudra franchir, mais pas avant d’avoir grandi un peu…
A partir de 6 ans.
Valérie Négrel
2003
Cycle 1
Album