La couleur des yeux
Autrement / 2001
Auteur·rice : Yves Pinguilly
Illustrateur·rice : Florence Koenig
Faits & gestes :
Fati est aveugle.
Avec son ami Issa, elle va pêcher dans le marigot.
Jusque là elle a vécu dans la nuit.
Sonson le poisson qui parle mord à son hameçon et lui offre,
en échange de sa liberté, deux de ses écailles pour qu’elle puisse voir le monde. Fati découvre le monde visible, mais elle reste une enfant pas comme les autres : ses yeux sont bleus comme le ciel et pas noirs comme le charbon.
Les villageois la bannissent.
Avec Issa, elle part en exil.
Le petit garçon l’aime avec son cœur.
Il lui explique que les villageois ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas.
Un jour, dans le village, apparaît un drôle d’oiseau noir aux yeux bleus :
c’est un calao. Il est comme Fati.
Désormais, grâce à l’oiseau, les deux enfants peuvent revenir au village.
Signes particuliers :
C’est un conte aux mots doux et aux couleurs chaudes de l’Afrique,
qui raconte une pêche miraculeuse, celle de l’amitié et de l’amour, mais aussi celle, moins idyllique de la peur et du rejet de l’autre à cause de sa différence.
Cette Afrique chatoyante, superbement illustrée, dont le trait sobre se fait discret devant le jeu des couleurs, est un univers à la fois cruel et généreux.
Quand la peur de l’autre est vaincue, les liens deviennent indestructibles,
mais il faut pour cela traverser des épreuves qui font grandir.
L’épreuve de l’exclusion est finalement une occasion de se rapprocher de l’âme sœur
et de gravir ensemble les étapes vers la maturité.
Retrouver la vue, c’est voir le monde tel qu’il est, impitoyable !
Pour autant on ne peut vouloir se tenir à l’écart des autres, pas plus que le monde
ne peut éternellement rejeter les siens : il y a un chemin pour aller les uns
vers les autres, dont le tracé passe par des rites ou des symboles.
Ici une poignée de mains, là un oiseau aux yeux bleus ou encore des mots d’excuses…
Valérie Négrel
Fati est aveugle.
Avec son ami Issa, elle va pêcher dans le marigot.
Jusque là elle a vécu dans la nuit.
Sonson le poisson qui parle mord à son hameçon et lui offre,
en échange de sa liberté, deux de ses écailles pour qu’elle puisse voir le monde. Fati découvre le monde visible, mais elle reste une enfant pas comme les autres : ses yeux sont bleus comme le ciel et pas noirs comme le charbon.
Les villageois la bannissent.
Avec Issa, elle part en exil.
Le petit garçon l’aime avec son cœur.
Il lui explique que les villageois ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas.
Un jour, dans le village, apparaît un drôle d’oiseau noir aux yeux bleus :
c’est un calao. Il est comme Fati.
Désormais, grâce à l’oiseau, les deux enfants peuvent revenir au village.
Signes particuliers :
C’est un conte aux mots doux et aux couleurs chaudes de l’Afrique,
qui raconte une pêche miraculeuse, celle de l’amitié et de l’amour, mais aussi celle, moins idyllique de la peur et du rejet de l’autre à cause de sa différence.
Cette Afrique chatoyante, superbement illustrée, dont le trait sobre se fait discret devant le jeu des couleurs, est un univers à la fois cruel et généreux.
Quand la peur de l’autre est vaincue, les liens deviennent indestructibles,
mais il faut pour cela traverser des épreuves qui font grandir.
L’épreuve de l’exclusion est finalement une occasion de se rapprocher de l’âme sœur
et de gravir ensemble les étapes vers la maturité.
Retrouver la vue, c’est voir le monde tel qu’il est, impitoyable !
Pour autant on ne peut vouloir se tenir à l’écart des autres, pas plus que le monde
ne peut éternellement rejeter les siens : il y a un chemin pour aller les uns
vers les autres, dont le tracé passe par des rites ou des symboles.
Ici une poignée de mains, là un oiseau aux yeux bleus ou encore des mots d’excuses…
Valérie Négrel
2003
Cycle 1
Société
Album / Conte