Faits et gestes :
Ce roman a été écrit avant les attentats du 11 septembre 2001.
Les droits du livre sont intégralement reversés à « Women for Women in Afghanistan », une association d'aide aux femmes afghanes.
En post-scriptum, l'auteur nous dit que l'idée du roman « Parvana » lui est venue directement de la vie que mènent les femmes et les jeunes filles d'Afghanistan d'aujourd'hui. L'auteur a séjourné dans les camps de réfugiés Afghan au Pakistan, a rencontré une femme dont la fillette de dix ans, une fois revenue en Afghanistan agissait exactement comme Parvana, c'est-à-dire qu'elle se faisait passer pour un garçon dans les rues de Kaboul afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Signes particuliers :
Le roman a donc cette localisation exacte dans l'espace et dans le temps.
Il est de la plus brûlante actualité. On se trouve ici au rendez-vous de l'Histoire.
Tout au long du roman, Deborah Ellis va s'efforcer de capter et de nous faire capter la complexité foisonnante de la réalité afghane.
On ne s'étonnera pas de voir planer au-dessus de la petite histoire, cette figure de Parvana, l'héroïne charnelle et l'allégorie du peuple combattant.
Marie José Klein