Les hasards sont assassins
Pocket / 2002
Auteur·rice :
Faits et gestes :
Le hasard fait parfois très mal les choses ! Fabrice Concellis, un adolescent mal dans sa peau, n’aurait jamais dû croiser la route de Stanislas de Saint-Avril, un fou malfaisant et criminel. C’est l’histoire d’une rencontre fatale sur une autoroute verglacée qu’Hubert Ben Kemoun met magistralement en scène dans ce roman très noir, en s’attachant alternativement à ces deux personnages. Stanislas est un fils de bonne famille, très sûr de lui, qui n’a qu’une idée en tête : entrer dans la police. Il se fait recaler aux examens d’entrée et perd la tête. Il décide alors de régler son compte au psychiatre qui l’a refusé, le tue et commence une folle cavale meurtrière. Frédéric est un adolescent que ses parents emmènent, malgré lui, à un mariage. Pour se venger bêtement, il écrit sur les vitres de la voiture qu’il est kidnappé et qu’il a besoin d’aide. Un appel que déchiffre Stanislas ; une rencontre au dénouement dramatique.
Signes particuliers :
C’est un excellent roman, qui tranche nettement dans la production des romans policiers destinés aux enfants, souvent bien fades. Il est très bien écrit, son découpage est très cinématographique, où l’on passe de manière fluide de l’un à l’autre des deux protagonistes. Le propos est sombre, les morts et la violence s’accumulent. On le lit d’une traite, sans une bouffée d’oxygène si bien que l’on se demande à qui il s’adresse exactement. Sûrement pas aux jeunes lecteurs en tout cas. Sans doute aux adolescents mûrs, suffisamment en tout cas pour prendre du recul.
Pas avant 13, 14 ans.
Le hasard fait parfois très mal les choses ! Fabrice Concellis, un adolescent mal dans sa peau, n’aurait jamais dû croiser la route de Stanislas de Saint-Avril, un fou malfaisant et criminel. C’est l’histoire d’une rencontre fatale sur une autoroute verglacée qu’Hubert Ben Kemoun met magistralement en scène dans ce roman très noir, en s’attachant alternativement à ces deux personnages. Stanislas est un fils de bonne famille, très sûr de lui, qui n’a qu’une idée en tête : entrer dans la police. Il se fait recaler aux examens d’entrée et perd la tête. Il décide alors de régler son compte au psychiatre qui l’a refusé, le tue et commence une folle cavale meurtrière. Frédéric est un adolescent que ses parents emmènent, malgré lui, à un mariage. Pour se venger bêtement, il écrit sur les vitres de la voiture qu’il est kidnappé et qu’il a besoin d’aide. Un appel que déchiffre Stanislas ; une rencontre au dénouement dramatique.
Signes particuliers :
C’est un excellent roman, qui tranche nettement dans la production des romans policiers destinés aux enfants, souvent bien fades. Il est très bien écrit, son découpage est très cinématographique, où l’on passe de manière fluide de l’un à l’autre des deux protagonistes. Le propos est sombre, les morts et la violence s’accumulent. On le lit d’une traite, sans une bouffée d’oxygène si bien que l’on se demande à qui il s’adresse exactement. Sûrement pas aux jeunes lecteurs en tout cas. Sans doute aux adolescents mûrs, suffisamment en tout cas pour prendre du recul.
Pas avant 13, 14 ans.
Nous recommandons à nos collègues de le lire avant, afin de choisir en toute connaissance de cause
2003
3è / Lycée
Policier
Roman