Johanna

Johanna

Johanna

Auteur, Illustrateur
Biographie
Johanna Schipper est née en 1967 à Taiwan. Elle arrive en France en 1972 et apprend le français en lisant Tintin ! Elle avoue en effet, qu'après avoir appris le chinois et le néerlandais, les bandes dessinées étaient les seuls livres qui restaient compréhensibles grâce au dessin. C'est donc tout naturellement qu'elle part à Angoulême après son baccalauréat pour étudier la BD à l'École Supérieure de l'Image. Par la suite, elle devient tour à tour coloriste pour Moynot ou Boudjellal, puis commissaire d'expositions pour l'étranger sur la bande dessinée francophone pour le compte de l'Association Française d'Action Artistique (AFAA) du Ministère des Affaires étrangères. L'exposition Ils rêvent le monde a voyagé dans plus de 50 pays depuis 1999. Sa première collaboration avec l'AFAA remonte à 1996, Johanna réalisait alors l'exposition Opera Komiks en Pologne sur les nouvelles tendances de la BD (Association, Amok, Ego Comme X...). Depuis 1999, elle assiste Gérald Gorridge dans la formation de jeunes auteurs vietnamiens dans le cadre des Master-classes de bande dessinée au Vietnam, dont la dernière édition s'est déroulée en avril 2001. De 1993 à 2000, elle publie des récits courts et des illustrations pour des albums pour enfants ou des fanzines. Cinq histoires de Nana, la petite fille héroïne des Phosfées, ont déjà été publiées en noir et blanc dans des magazines de bande dessinée français (Le Lézard, PLG, Ogoun) entre 1995 et 97, dont une a été traduite et publiée en Pologne. Fin 99, Johanna reprend les aventures de cette petite fille de 8 ans et la propose en couleurs pour la collection jeunesse des éditions Delcourt.
Chez Delcourt :
Série Les Phosfées (Jeunesse)
tome 1 : Nana fait des cauchemars
tome 2 : Nana voyage
tome 3 : L'arbre bavard

Née quelque part (Mirages)
Nadja a enfin l'occasion de passer quelques jours à Taïwan en avril 2002. C'est sur cette île chinoise qu'elle est née quelque trente ans plus tôt et qu'elle y a passé ses trois premières années. Son père, ethnologue et sinologue passionné, avait entraîné sa jeune femme et sa petite fille à la découverte de la vie chinoise, comme un voyage d'initiation. Nadja se lance donc dans une exploration minutieuse des lieux où elle a vécu dans la ville de Tainan, retrouve sa maison d'enfance et "telle l'archéologue méticuleuse de mon pays intime, j'exhume un univers entier de ma mémoire. Un univers dont les sédiments sont enfouis au plus profond de mon âme."
La narration se fait à la première personne et est rythmée comme dans un journal de bord daté du 19 février au 6 mars 2002. Johanna alterne les couleurs chaudes et belles du présent de sa narratrice au gris et noir tendres de ses souvenirs. Se dégage de ce récit un joli parfum d'enfance fantasmé par le temps et le travail sélectif de la mémoire. Un très bel album, nostalgique et très largement autobiographique puisque Johanna est née à Taïwan, rehaussé d'un magnifique carnet de voyage pour rêver à la fin du livre.

Aux éditions L'esprit frappeur :
Le sexocide des sorcières / texte d'Eaubonne

Aux éditions Henri Lemoine :
La farandole des chansons / texte de Pianko
2005