Doglands
Syros / 2012
Auteur·rice : Tom Willocks
Premières lignes
« Il était une fois, dans les Doglands – cette étrange contrée que les chiens voient en rêve depuis l'aube des temps -, un lévrier bleu qui donna naissance à quatre chiots dans un camp de prisonniers que les chiens appelaient la Fosse de Dedbone. Ce lévrier s'appelait Keeva et elle avait pré-nommé son premier-né Furgul, ce qui, dans la langue des chiens, signifie le « Brave ». »
Le contenu
Furgul et ses trois sœurs sont nés sur le sol dur et froid des cages de l'élevage de lévriers de Dedbone. S'ils avaient été de purs lévriers, leur avenir aurait été tout tracé : participer aux courses et tenter de devenir des champions comme leur mère, Keeva.
Mais les quatre chiots sont nés de l'amour bref et intense de Keeva pour Argal ; un bâtard sauvage et indomptable.
Très tôt, pour sauver ses enfants, Keeva apprend à Furgul qu'il devra fuir et suivre l'exemple de son père.
De fait, lorsque Dedbone découvre qu'ils ne sont pas de race pure, il emmène les chiots vers un endroit terrible, un charnier pour chiens dont seuls Brid et Furgul parviennent à s'échapper. Épuisé et blessé, Furgul est recueilli par un couple de retraités. Mais peut-il accepter cette vie de chien domestique alors que son instinct lui dicte de vivre en chien libre dans les doglands et de chercher son père ?
Voici un bon roman d'aventure où les chiens tiennent la vedette.
La grande originalité de ce récit aux multiples rebondissements est de faire du narrateur un chien, doté d'une psychologie de chien – ou tout au moins ce que nous pouvons en imaginer-.
Dès lors, les humains parlent une langue bien étrange, où ne transparaissent que leurs sentiments : méchanceté, colère, amusement... Les chiens s'intéressent à leurs congénères et sont sensibles aux odeurs, aux bruits et à toutes les sensations que leur procure leur environnement.
Dans ce récit, les chiens sont souvent utilisés ou muselés par les humains qui les plient à leurs volontés, alors qu'ils voudraient courir, jouer, se bagarrer et suivre leurs instincts. On y rencontre des chiens de toutes les races, et les hommes ne sont pas particulièrement sympathiques.
Ce roman plaide en faveur du respect des animaux et rappelle tout ce que les hommes doivent aux chiens. Car si le chien est le meilleur ami de l'homme, le contraire est-il vrai ?
Christine Enguehard
« Il était une fois, dans les Doglands – cette étrange contrée que les chiens voient en rêve depuis l'aube des temps -, un lévrier bleu qui donna naissance à quatre chiots dans un camp de prisonniers que les chiens appelaient la Fosse de Dedbone. Ce lévrier s'appelait Keeva et elle avait pré-nommé son premier-né Furgul, ce qui, dans la langue des chiens, signifie le « Brave ». »
Le contenu
Furgul et ses trois sœurs sont nés sur le sol dur et froid des cages de l'élevage de lévriers de Dedbone. S'ils avaient été de purs lévriers, leur avenir aurait été tout tracé : participer aux courses et tenter de devenir des champions comme leur mère, Keeva.
Mais les quatre chiots sont nés de l'amour bref et intense de Keeva pour Argal ; un bâtard sauvage et indomptable.
Très tôt, pour sauver ses enfants, Keeva apprend à Furgul qu'il devra fuir et suivre l'exemple de son père.
De fait, lorsque Dedbone découvre qu'ils ne sont pas de race pure, il emmène les chiots vers un endroit terrible, un charnier pour chiens dont seuls Brid et Furgul parviennent à s'échapper. Épuisé et blessé, Furgul est recueilli par un couple de retraités. Mais peut-il accepter cette vie de chien domestique alors que son instinct lui dicte de vivre en chien libre dans les doglands et de chercher son père ?
Voici un bon roman d'aventure où les chiens tiennent la vedette.
La grande originalité de ce récit aux multiples rebondissements est de faire du narrateur un chien, doté d'une psychologie de chien – ou tout au moins ce que nous pouvons en imaginer-.
Dès lors, les humains parlent une langue bien étrange, où ne transparaissent que leurs sentiments : méchanceté, colère, amusement... Les chiens s'intéressent à leurs congénères et sont sensibles aux odeurs, aux bruits et à toutes les sensations que leur procure leur environnement.
Dans ce récit, les chiens sont souvent utilisés ou muselés par les humains qui les plient à leurs volontés, alors qu'ils voudraient courir, jouer, se bagarrer et suivre leurs instincts. On y rencontre des chiens de toutes les races, et les hommes ne sont pas particulièrement sympathiques.
Ce roman plaide en faveur du respect des animaux et rappelle tout ce que les hommes doivent aux chiens. Car si le chien est le meilleur ami de l'homme, le contraire est-il vrai ?
Christine Enguehard
16,90 euros
Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
2014
Animalier
Roman