Le contenu

Michel et Edmond sont encore enfants quand leur père décide de les emmener vivre avec lui, aux Etats-Unis. Ils prennent alors un billet de seconde classe et embarquent à bord du majestueux Titanic.
Mais le voyage tourne au cauchemar et les deux enfants arrivent seuls à New-York, leur père ayant disparu dans le naufrage.
En tchèque, le mot « Navratil » signifie « celui qui reviendra ».
Quelle ironie du sort !
Le texte de l’album, écrit par Olivier Douzou, est très court mais dense et fort.
Charlotte Mollet, l’illustratrice, a choisi la technique de la linogravure pour mettre ce récit émouvant en images.

Marie Morette


Pour aller plus loin … Que sont devenus ces enfants ?
Lorsqu’ils arrivent à New York le 18 avril 1912, à bord du Carpathia, les deux enfants rescapés ne sont pas identifiés. La presse newyorkaise s’empare aussitôt de leur histoire et les deux petits garçons deviennent célèbres malgré eux.
Le 21 octobre, Marcelle Navratil, leur mère, lit un article dans Le Figaro, illustré de photos de ses enfants, qu’elle reconnaît bien sûr.
Elle les retrouve à New York le 16 mai et ils rentrent en France tous les trois aussitôt.
Michel Navratil devient professeur de philosophie, mais il reste marqué à vie par le naufrage. Il meurt à Montpellier en 2001, à l’âge de 92 ans. Il était alors le dernier homme et le dernier Français rescapé du Titanic. Il a une fille, Elisabeth, qui a écrit un livre pour raconter l’histoire de ses grands-parents, Les enfants du Titanic, publié chez Hachette dans la collection Le livre de poche jeunesse en 1998.
Son frère Edmond exerce plusieurs métiers : architecte d’intérieur, puis entrepreneur dans le bâtiment. Il s’engage dans l’armée pendant la Seconde guerre mondiale. Il meurt en 1953 à l’âge de 43 ans.

La piste

En mai 1912, Madame Navratil est interviewée alors qu'elle vient de retrouver ses enfants. Rédigez cet article (une page maximum).